@Cyrcusit n’est pas auteur érotique et pourtant » l’idée de faire crier sa plume » pour notre jeu-concours lui a plu surtout avec l’exercice difficile de ne pas dépasser 450 mots, c’est tout à son honneur… retrouvez ses écrits sur son blog
Lorsque, vendredi, le sujet de la Saint Valentin s’est immiscé dans notre conversation, nous étions, l’un comme l’autre, d’accord pour dire combien cette fête est ridicule et la chance que nous avions d’y échapper grâce à notre célibat.
Et je l’ai pourtant invitée à passer la soirée de mardi avec moi. Et elle a immédiatement accepté, me disant que ça lui ferait plaisir de ne pas être seule ce soir-là.
Des semaines qu’on se dragouillait au bureau et, enfin, nous allions passer à l’étape suivante !
À son arrivée, c’est à sa bouche qu’elle m’a fait goûter, avant de tremper ses lèvres dans la flûte de champagne que je lui tendais. Du Ruinart – il a mes faveurs. Sa tenue aussi les recueillait, mettant en valeur sa silhouette tout aussi fraîche et pétillante que le champagne.
Je lui ai proposé de m’aider à préparer le dîner, ce qu’elle a accepté avec plaisir – j’aime ce rapport charnel à la nourriture et j’étais ravi qu’elle aussi.
Quelques noix de saint-jacques simplement poêlées sur lesquelles elle a râpé du gingembre frais ont fait l’affaire pour l’entrée. La douceur salée de la chair délicate du coquillage m’en rappelait une autre et mon invitée l’avait compris en me présentant l’une de ses noix à la dégustation. La saveur poivrée et vive du gingembre était parfaite pour fouetter nos palais et la veste qu’elle a alors enlevée m’a révélé la sensualité de ses épaules nues.
Nous avons poursuivi avec un risotto aux asperges, crémeux et gourmand. À la vue des asperges, elle m’a dit sans détour que la forme de ces belles pièces lui en rappelait une autre, m’avouant son plaisir de mettre en bouche leur pointe verte et goûteuse. La dégustation s’est faite presque silencieuse, nous dévorant des yeux en même temps que nos bouches ont joué de leur charme équivoque. En se levant pour m’aider à débarrasser, elle a fait glisser sa jupe, me faisant découvrir la soie de ses dessous.
En dessert, le gâteau cœur coulant au chocolat s’imposait. Et c’est sur mes genoux qu’elle s’est installée pour le déguster. Et lorsque du chocolat a coulé à la naissance de ses lèvres, je l’ai essuyé avec mon index qu’elle a sucé, entortillant autour sa langue qu’elle avait douce et que bien vite j’ai gourmandé à mon tour.
Si nous avons fait l’amour après ? C’est présomptueux, nous n’étions pas encore des valentins. En revanche, nous avons baisé, oui, avec vigueur, nous donnant l’un à l’autre jusqu’au bout de nos sens.
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