Norah Jolly est une talentueuse auteure érotique.
Il était un soir qui n’était pas la Saint-Valentin, un soir comme les autres. Enfin presque…
Il était entré dans son palais ou plutôt son appartement. Il pouvait découvrir l’ambiance qui régnait chez lui : pas de bruits d’enfants, la lumière tamisée, une odeur de bougies et de roses.
Il y avait aussi un petit jeu de piste confectionné ; des cœurs en papier rouge passion. Quelques mots coquins en leurs centres. Un chemin s’ouvrait à lieu, excitant ses sens.
Le premier cœur sur la table disait ceci, « buvez-moi ! », c’était un cocktail aphrodisiaque, laissant sur sa langue un goût sucré. Le deuxième cœur sur un poste de musique, « Allumez-moi ! », une musique indienne envoûtante et douce retentit.
En cet instant, elle l’attendait impatiente et en même temps, elle savourait ce que l’attente provoquait entre ses cuisses. Elle était nue, pouponnée jusqu’au bout des ongles. Vraiment nue ? Non, des bracelets de perles habillaient ses chevilles et ses poignets. Un collier de perles soulignait sa taille et dévoilait sa toison brune, ses magnifiques hanches. Un large collier, aux multiples rangés de perles qui reposait sur sa poitrine généreuse, aux pointes rouges dessinées comme ses lèvres.
Elle avait sorti le jeu de la princesse indienne. Après tout, elle se faisait plaisir. Pourquoi ne pas être, pour une fois, dans un autre rôle que la bonne épouse et mère de famille ? Ce soir-là, elle était la courtisane qui attendait passionnément son maharaja.
Il découvrit les autres messages en forme de cœurs, sur la face visible était écrit « lisez-moi ! », puis au dos, soit une proposition de retirer un vêtement ou des mots pour le provoquer.
Elle entendit les chaussures tombées au sol et la ceinture s’entrechoquer, elle imaginait déjà son prince de ce soir au jonc dressé pour l’honorer. Lui, il lisait le message qui fit doubler son sexe de volume :« Sache que je me suis bien occupée en t’attendant avec le précieux gode en ébène que tu m’as offert ». Il enchaîna chaque message avec ferveur, jusqu’à ce qu’il soit nu et devant la porte de la chambre. Elle vit la porte s’ouvrir, son maharaja, son homme, le délice aux yeux, le corps nu sans pudeur. Elle lui tendait un autre papier en forme de cœur, il pouvait lire « mangez-moi ! ».
Il la picora doucement, mais très vite, il eut une faim de loup, il la dévora, de sa bouche, de son sexe. Sa fougue, son désir fut intense. Elle se livra comme jamais. Leurs sexes se confondirent, leurs bras, leurs jambes se mélangèrent dans une danse sensuelle.
Ils vécurent une heureuse nuit et eurent beaucoup de cris d’extases.
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