Il y a bien plus romantique qu’un repas d’affaire un soir de Saint-valentin.

Je me trouve là à attendre mon rendez-vous au milieu de ces couples, observant discrètement aux alentours quand je la vois. Elle est assise seule à table, à quelques mètres de moi. Brune, élancée, vêtue d’une robe fuseau noire, elle dine seule. Je me force à ne pas la regarder mais je ne peux m’en empêcher. Ses magnifiques lèvres pleines, charnues, si bien dessinée savourent une fraise.

Et je me mets à rêver d’être à la place de ce fruit. Dévoré de la sorte, passionnément, sensuellement. Mon invité tarde à me rejoindre et cela laisse tout le temps à mon esprit de vagabonder. J’imagine cette bouche qui parcourt mon cou, se mêle à mes lèvres. Mon imagination s’emballe et mon sexe remplace cette fraise entre ces lèvres si délicatement peintes de rouge.

Je me mets à rêver de ma bouche sur cette peau que j’imagine douce comme de la soie, de m’enivrer de son parfum que j’imagine envoûtant. Mes mains réclament d’épouser la forme de ces seins que je devine fermes à travers sa robe. Mon esprit s’emballe et je rêve alors de la faire se pencher sur cette table, de faire remonter cette robe le long de ses hanches. De dévoiler ces jambes que j’espère gainées de bas soutenus par de délicats porte-jarretelles.

De m’accroupir et écarter ce string dont mes pensées habillent ses fesses afin de venir goûter ce sexe, de déguster sa douce texture. D’agripper de mes 2 mains ces hanches que j’imagine à la fois fermes, fines et musclées.
D’enfouir mon visage entre les deux globes de ses fesses et me régaler du parfum de son excitation montante. Parcourir cette fente, l’explorer, rencontrer son petit bouton et la faire vibrer de plaisir.

Me redresser, faire abstraction de toutes ces personnes qui nous entourent, défaire mon pantalon, et la pénétrer fortement, passionnément. Coulisser lentement en elle, sentir le doux contact de sa peau intime qui caresse mon sexe sur toute sa longueur. Défaire la fermeture de sa robe, dégrafer son soutien-gorge et libérer ses seins afin de sentir le doux grain de leur peau sous mes doigts. Entendre le cliquetis des assiettes et couverts secoués par mes coups de reins. L’arrivée de mon rendez-vous me sort de ma rêverie.

Brutale transition que, rêvant de douces étreintes avec une délicieuse beauté, de se lever et serrer la main moite d’un quarantenaire bedonnant et dégarni. Luttant pour cacher cette forte érection qui habite mon caleçon.
Je réalise alors que j’ai passé de longues minutes absent, les yeux dans le vague. Elle a quitté sa table. Peut-être depuis longtemps.