L’orchidée et le Papillon, je les ai vus depuis plusieurs semaines sur le site, je les avais imaginés, j’ai imaginé ma femme les prendre et jouir de plaisir.
Assez rapidement, le colis est arrivé, je l’ouvre… J’avais leur image en tête, mais elle n’était que virtuelle. Maintenant, ils sont là. Qu’ils sont beaux ! Le travail de l’artiste est remarquable, je n’ai plus qu’à les offrir à l’amour de ma vie.
En quelques jours, ces objets sont entrés dans notre intimité…
En ce vendredi soir, nous fêtons la fin de la semaine avec un apéro. Mais avant de commencer à réellement se détendre, chacun finit de régler les urgences du moment sur son smartphone. Les minutes et les discussions s’enchaînent, nous en sommes maintenant au dernier verre. Claire me regarde dans les yeux, et me lance :
« Je suis excitée ce soir !
- Moi aussi, mais les enfants ne sont pas encore couchés…répondis-je alors, toujours troublé par le frisson ressenti à ses mots. »
A ce moment, nous sommes sur la terrasse, et le coucher de soleil colore l’horizon, un léger vent de sud réchauffe l’atmosphère. Ma femme quitte soudainement la table. Elle revient au bout de quelques instants et me susurre à l’oreille :
« Je ne trouve plus mon Papillon… tu ne l’as pas vu ? »
Je reste silencieux, et la regarde étonné. Elle se rassoit, et nous continuons le repas, mais cette histoire de Papillon occupe mon esprit. L’envie est trop forte, je sors à mon tour de table pour aller voir dans notre cachette secrète. Le Papillon n’y est pas. Je prends conscience de ma naïveté, et réalise que Claire doit l’avoir pris.
A mon retour, je lui confirme que son jouet intime a effectivement disparu, tout en essayant d’être naturel. Notre soirée continue, et le repas se termine. Après avoir couché les enfants, nous nous retrouvons de nouveau sur la terrasse. Le vent est toujours léger, il s’engouffre sous sa jupe et la fait frissonner, ce n’est pourtant qu’un air doux et chaud.
Elle dit alors à voix basse :
« Il est confortable ce Papillon quand même. ».
En la regardant, je devine son plaisir. Ce moment de complicité est interrompu par le texto d’un ami. À contrecœur, je prends le temps de répondre. Claire en profite pour quitter la table, je débarrasse, et range à la hâte la vaisselle.
15 minutes plus tard…
En général, tout est réglé chez nous, et chaque chose a sa place. Mais ce soir, ce n’est pas comme d’habitude.
Elle est partie si précipitamment, je pense que le Papillon doit faire son effet. Je jette un œil chez les enfants, tout va bien.
Le chemin qui me mène à la salle de bain passe d’abord par un couloir où se trouve notre chambre. Normalement, c’est ouvert, mais cette fois la porte est fermée, enfin entrebâillée. Pas de lumière cependant. Je cherche Claire, mais je me refuse de l’appeler comme on le fait pour un animal, je veux savoir où elle est. Je colle mon oreille sur l’embrasure, et là, j’entends son souffle.
Il est comme celui d’un être traqué qui a envie de fuir.
Ou plutôt l’inverse, il ressemble à celui d’ une sportive qui cherche atteindre son but. Je ne sais plus, tout se mélange, c’est bien elle, c’est ma femme qui prend du plaisir.
Si j’ouvre la porte, un rayon de lumière va balayer la pièce et tout risque de s’arrêter. Je ne veux pas faire de mal à son ivresse. Je file dans la salle de bain pour me mettre en condition, les frissons ressentis sous la douche me font imaginer son corps dans l’obscurité. Je suis en train de louper des secondes précieuses de vertige partagé.
Dans le couloir, j’éteins la lumière, et me dirige vers la chambre. J’ouvre la porte, elle est toujours là haletante. Je m’oriente dans la pénombre, l’ouïe me permet de distinguer les obstacles. Je mets ma main à plat sur le drap et l’avance doucement. Je rencontre sa cheville, je devine qu’elle est accroupie. Je remonte sur sa cuisse, et touche son dos. Sa peau est chaude et je sens les gouttelettes de sa transpiration. Le Papillon a réapparu sur le lit.
Je prédis alors que l’Orchidée est entre ses jambes. Ma main prend la sienne, elle me confie l’Orchidée.
J’entends ses gémissements, quand elle me laisse gérer la poignée de l’objet, l’extase est proche.
De l’autre main, je caresse ses courbes. J’embrasse ses seins, elle veut crier, mais se retient. Je sens son humidité couler le long de l’Orchidée et glisser entre mes doigts. Notre plaisir est à l’apogée. Nous terminons cette chevauchée fantastique dans un corps à corps formidable. Au final, je pense que ces cadeaux méritent bien le nom qu’ils portent. L’idée du désir…
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