Mahalia, auteure en plein accomplissement, s’essaie à notre exercice en nous décrivant une rencontre pleine de subtilités.
La Saint Valentin est une fête qui cristallise la solitude des uns et le bonheur des autres. Pour faire un pied de nez à cette célébration, Edwin a organisé une sortie entre potes au restaurant. Ils sont quatre célibataires attablés dans un restaurant.
Ils sont installés depuis 15 minutes quand une jeune femme entre dans le restaurant, elle est sur son 31 bien qu’elle soit seule. Edwin la regarde, l’un de ses amis lui demande :
– Edwin, brune ou blonde ta bière ?
– Une brune piquée d’or !, répond-t-il sans lâcher la demoiselle des yeux
Cela fait rire ses commensaux. Ils admirent la belle avec sa chevelure brune tressée, agrémentée defleurs couleur or. Sa robe bleu nuit met son teint clair en valeur sans oublier un décolleté bien dosé, pas trop profond ni trop timide. Finalement les garçons se détournent d’elle pour manger. Elle a commandé et elle est seule. En voila une courageuse, elle ne se laisse pas démonter. Edwin n’y est pas insensible. Ses sens commencent à s’affoler à force de la regarder. Le pire survient quand, elle se lève et dévoile ses belles jambes galbées et surtout un divin fessier mis en valeur par la robe qui s’évase progressivement au niveau des hanches. La chaleur monte au visage d’Edwin qui sent son membre se durcir. Il va finir par se faire griller par l’ensemble de la salle. Mais trop tard son imagination est partie au galop. La demoiselle doit en plus porter de la belle lingerie pour l’occasion, un ensemble Aubade avec un tanga, c’est ce qu’il préfère. Il voit bien un ensemble dans les tons roses.
Elle est revenue, il l’observe encore. Il faut qu’il fasse quelque chose. Edwin ne peut accepter devoir s’envoler cette beauté.
Le dessert arrive. Edwin prend son assiette et rejoint la belle à sa table.
– Une belle ne devrait pas finir seule ce délicieux repas, permettez moi de vous accompagner. Edwin enchanté mademoiselle.
– Indiana, enchantée de même.
« Même son nom est sensuel » pense Edwin, sa voix l’électrise un peu plus. Elle possède un timbre d’alto et une diction lente presque langoureuse. Le jeune homme veut la toucher, sentir son corps chaud qui contraste avec la température extérieur. Ils dégustent leur dessert.
– Il vous en a fallut du temps pour me rejoindre., souffle Indiana. Edwin rougit un peu plus. Il est grillé depuis belle lurette.
– Sachez que je suis flattée et ravie que vous vous soyez décider à venir à ma table. D’ailleurs vous faites des jaloux, remarque-t-elle.
Edwin croise le regard de ses amis, triomphant. Ce soir, Indiana ne rentrera pas seule. A chaque Saint Valentin son stratagème paye !
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